Lundi 8 juin 2015, 18h30.
Objet : la suppression de
2 postes d’ATSEM en Grande Section de maternelle
La suppression annoncée est confirmée, l’équipe municipale
a du s’y résoudre avec regret.
La situation de la France est désastreuse, il faut agir
vite pour ne pas transmettre de telles dettes aux générations futures. Les
dotations de l’Etat aux collectivités territoriales diminuent donc de façon
drastique : moins 1 million d’euros sur 3 ans pour notre commune. En
conséquence, une réorganisation a été effectuée dans les services. Sont
touchés : le service entretien, les animateurs et, en dernier lieu, les
ATSEM.
La loi prévoit 1 ATSEM par école. Parempuyre est donc bien
dotée avec 1 ATSEM par classe. La suppression d’1 poste par école ramène le
taux de présence à 83%, à charge des directrices de répartir les ATSEM en
fonction des classes et des besoins. La Mairie fera son possible pour remplacer
toute absence dans les plus brefs délais.
A ce jour et en l’état actuel des finances, il n’est pas
envisagé de nouvelle suppression de poste.
Les animateurs des TAPS ont vu leur contrat évoluer :
là où ils percevaient 3h de salaire pour 1h de travail effectif, ils assureront
désormais 2h d’entretien des locaux, pour pallier la disparition des 2 postes
d’ATSEM.
Mme le Maire s’engage à restaurer les postes dès que les
finances le permettront. Le nouveau groupe scolaire Fontanieu, livré à la
rentrée 2017, ne pâtira pas de cette situation. Maintenir les postes supprimés
impliquerait une augmentation de 25% des impôts locaux et de 250% du tarif des
CLSH. Elle s’engage également à étudier notre proposition de recrutement d’un « service
civique », celle de recruter des « contrats d’accompagnement à
l’emploi » n’étant pas retenue.
En tant que représentantes de parents, nous ne sommes bien
entendu pas satisfaites de cet état de fait, mais il faut s’y résoudre :
l’effort doit être partagé par tous. Nous regrettons que l’école et nos
enfants, après de multiples suppressions de postes par le passé (enseignants,
RASED) , soient encore impactés. Certes, nous avons tous connu des maternelles
sans ATSEM, mais comment imaginer un retour en arrière, un enseignant seul
devant 25 à 30 petits élèves ? Nous resterons vigilantes et attentives.
Isabelle HENRIQUES pour la FCPE.
Corinne PERALDI,
Virginie PHU et Julie SCHEUBER pour le RPEP.