Rechercher dans ce blog

Réunion sur la sectorisation, Mardi 2 juin 2015


 Présents :
 
-        Philippe MORISSET, IA circonscription Le Bouscat

-        Béatrice de FRANCOIS, des élus et personnels municipaux

-        Les 4 directeurs des écoles et des enseignants, Mme PALVADEAU

-        Des représentants de parents FCPE et RPEP

soit environ 35 personnes.

 

Objectifs :

-        Axe 1 : la construction du nouveau groupe scolaire Fontanieu

-        Axe 2 : penser l’affectation des élèves dans une logique de sectorisation et non plus par cycles.

 

Une 1ère réunion s’est tenue, avec les enseignants. A la 2ème réunion sont associés les parents. Mairie et Education Nationale souhaitent travailler avec tous les partenaires de l’école, et nous les en remercions.

 

Le projet verra le jour en 2017 : livraison des 1ers logements en été, du groupe scolaire à la rentrée. Donc 2 années pour mener le projet à terme. La refonte des programmes scolaires en application dès la rentrée 2017 prévoit CP, CE1 et CE2 en cycle 2, ce qui rend la séparation actuelle non justifiée.

Au départ très réservés, les enseignants de l’élémentaire admettent que cette organisation doit être revue. Les maternelles fonctionnent déjà par secteurs.

A ce jour, 150 familles ont des enfants dans 2 écoles différentes, voire 3 avec le collège. Cela implique des difficultés de circulation et génère un stress important, tant chez les enfants que chez les parents. Enseignants et Mairie recoivent régulièrement des plaintes de parents à ce sujet.

 

A la rentrée 2017, l’école sera intégralement construite, mais les classes ouvriront progressivement, en fonction du nombre d’élèves inscrits. Cela peut être 6 classes si 170 inscrits, mais plus probablement 2 ou 3 classes, puis les suivantes année par année pour aboutir à terme à 8 classes. Dans la mesure où les locaux existent, l’Education Nationale réagit très vite et nomme les enseignants nécessaires. Des niveaux multiples sont possibles, ce qui n’effraie pas les enseignants. En aucun cas un enfant inscrit dans une école ne pourra être déplacé d’office vers une autre école, la loi l’interdit.

 

La mixité sociale, déjà très présente naturellement dans les quartiers, sera maintenue. Le transport scolaire proposé par la Mairie existera toujours. Les enfants de l’aire des gens du voyage seront répartis dans les 3 groupes, également dans les communes de rattachement.

La ville connait un schéma ascendant de la population, donc plus d’élèves sont attendus. Les indicateurs Education Nationale et INSEE vont dans le sens d’une commune attractive.

Les enseignants titulaires de leur poste peuvent rester dans leur école où glisser sur une autre, à la demande.

 

Les réponses aux inquiétudes :

-        La cour de l’élémentaire Libération n’est-elle pas trop petite pour accueillir des plus grands ? Non, elle possède la taille réglementaire, voire plus grande que dans bien d’autres écoles.

-        Les infrastructures seront-elles différentes selon les écoles ? Les locaux sont forcément différents, mais tout sera fait pour donner les mêmes chances à tous.

-        Qu’en est-il de l’EPS ? Mis à part la piste d’athlétisme déjà programmée, aucune nouvelle infrastructure sportive n’est prévue sur la ville. Les élèves des groupes scolaires Libération et Fontanieu seront acheminés vers la Plaine des Sports par bus.

 

-        Qu’en est-il de l’accès aux CLSH ? Les CLSH existants ont la capacité d’accueillir un grand nombre d’enfants : les maternelles au CLSH de Libération, les élémentaires au CLSH de Jean Jaurès, pour lequel une possibilité d’extension a été prévue.

 

-        Comment se fera l’affectation dans la nouvelle école ? La répartition par secteurs fera l’objet d’un travail avec les partenaires, en fonction des inscrits et nouveaux arrivants. Elle ne prendra pas appui sur la sectorisation actuelle des maternelles, tout est à revoir. La sectorisation peut être amenée à évoluer à la marge, selon nécessité. Le nombre de logements en construction est connu, mais le nombre d’occupants ne l’est pas, tout comme le nombre d’occupants dans l’ancien. Les critères sont variables : dans un logement conventionné, 2 enfants de même sexe occupent une seule chambre, alors que 2 enfants de sexes différents ont chacun leur chambre. De même, en logement privé, une grande maison peut très bien n’accueillir qu’un enfant, donc le prévisionnel est difficile à établir. Le nombre réel d’enfants est connu à l’emménagement, d’où la nécessité de s’adapter très vite. Les fratries seront regroupées dans le même groupe scolaire.

 

-        De plus en plus d’élèves signifie un collège encore plus gros, alors qu’il dépasse déjà sa capacité d’accueil. Qu’est-il envisagé ? L’IA ne gère pas les collèges et ne connait pas la situation, mais le Conseil Départemental a sûrement déjà prévu un remaniement de l’affectation des élèves, ou une nouvelle construction ? (Rappel : au collège de Parempuyre sont accueillis 50% d’élèves de Parempuyre, 25% de Ludon Médoc et 25% de Macau).

 

-        Les élèves de Parempuyre n’ont jamais eu de cours de natation, pourtant ils sont évalués au Bac dans cette discipline aux côtés d’élèves ayant fréquenté la piscine en primaire. Comment y remédier ? Il n’est pas envisagé la construction d’une piscine, gouffre financier, tout juste une éventuelle mutualisation avec les communes environnantes. Les enseignants ont déjà demandé l’accès à la piscine de Blanquefort, mais l’IA a reproché des délais de transport trop longs. La Mairie l’a déjà envisagé pour les CLSH, en vain. De plus, tous les enfants ne fréquentent pas le CLSH, dont les objectifs diffèrent de ceux de l’école. L’existence de nombreuses piscines privées, de plans d’eau, la proximité de l’océan, sont autant de réponses politiques pour éluder la question. La 1ère cause de mortalité des moins de 6 ans étant la noyade, la présence de multiples points d’eau dans la région est un phénomène agravant face auquel chacun doit donc trouver des solutions seul.

 

 

Côté planning, une prochaine réunion est programmée à la rentrée 2015, sous 2 formes : réunions plénières et petits groupes de travail. Les conseils d’écoles sont également un lieu d’échanges privilégié.

 

 

 

 

                                                                                               Pour le RPEP

                                                                                               Corinne PERALDI